Les vins de montagne !

Comment ? On fait des vins en montagne ? Cela peut sembler à première vue incongrue, les vignes ne sont pas censées trouver de sol favorable à leur épanouissement au-delà de 600 mètres d'altitude, même si ces dernières se développent mieux sur des sols "pauvres" plutôt que "riches".

Le climat avouons-le dans notre imaginaire ne colle pas avec les paysages viticoles habituels.

Pourtant, depuis toujours des vignerons et vigneronnes ont su trouver des ceps résistant à des altitudes élevées, certains de ces cépages sont connus des amateurs de sport d'hivers comme la Jacquère, l'Altesse ou encore la Roussane.. pour accompagner la raclette et autres fondues !

Il existe depuis quelques années surtout un engouement dû notamment au travail fantastique des vigneron·nes natures, pour ces régions autrefois en retrait je pense à la Savoie bien entendu, mais aussi à l'Auvergne dont le caractère minéral, poivré, fumé, leur accessibilité séduisent. Et puis bien sûr le Jura, haut-lieu des vins faits naturellement et refuge pour les amateurs de Pinot noir et Chardonnay qui il y a une vingtaine d'années, lassés par les prix de plus en plus exorbitants de la bourgogne se sont tournés vers l'Est et les hauteurs.

S'intéresser aux vins de montagne, c'est découvrir des nouvelles interprétations de Pinot noir, gamay, chardonnay.. et faire la connaissance de cépages rares ou originaux comme le Persan, la Verdesse, l'Etraire de la Dhuy, des blancs, des rouges et des bulles ! 

Pour en savoir plus aussi sur ces régions un collectif d'auteurs emmenés par Guillaume Laroche a publié aux éditions Reverse deux livres passionnants de leur collection "Entre les vignes" consacrés à l'Auvergne et au Jura. Bientôt un Savoie ?